Cet article présente l’approche de l’équipe TGV lors de sa participation à la tâche de base de DEFT 2022, dont l’objectif était de prédire automatiquement les notes obtenues par des étudiants sur la base de leurs réponses à des questionnaires. Notre stratégie s’est focalisée sur la mise au point d’une méthode de classification des questions en fonction du type de réponse qu’elles attendent, de manière à pouvoir mener une approche différenciée pour chaque type. Nos trois runs ont consisté en une approche non différenciée, servant de référence, et deux approches différenciées, la première se basant sur la constitution d’un jeu de caractéristiques et la seconde sur le calcul de TF-IDF et de la fonction de hashage. Notre objectif premier était ainsi de vérifier si des approches dédiées à chaque type de questions sont préférables à une approche globale.
Users generate content constantly, leading to new data requiring annotation. Among this data, textual conversations are created every day and come with some specificities: they are mostly private through instant messaging applications, requiring the conversational context to be labeled. These specificities led to several annotation tools dedicated to conversation, and mostly dedicated to dialogue tasks, requiring complex annotation schemata, not always customizable and not taking into account conversation-level labels. In this paper, we present EZCAT, an easy-to-use interface to annotate conversations in a two-level configurable schema, leveraging message-level labels and conversation-level labels. Our interface is characterized by the voluntary absence of a server and accounts management, enhancing its availability to anyone, and the control over data, which is crucial to confidential conversations. We also present our first usage of EZCAT along with our annotation schema we used to annotate confidential customer service conversations. EZCAT is freely available at https://gguibon.github.io/ezcat.
Several recent studies on dyadic human-human interactions have been done on conversations without specific business objectives. However, many companies might benefit from studies dedicated to more precise environments such as after sales services or customer satisfaction surveys. In this work, we place ourselves in the scope of a live chat customer service in which we want to detect emotions and their evolution in the conversation flow. This context leads to multiple challenges that range from exploiting restricted, small and mostly unlabeled datasets to finding and adapting methods for such context. We tackle these challenges by using Few-Shot Learning while making the hypothesis it can serve conversational emotion classification for different languages and sparse labels. We contribute by proposing a variation of Prototypical Networks for sequence labeling in conversation that we name ProtoSeq. We test this method on two datasets with different languages: daily conversations in English and customer service chat conversations in French. When applied to emotion classification in conversations, our method proved to be competitive even when compared to other ones.
Dans cet article nous reproduisons un scénario d’apprentissage selon lequel les données cibles ne sont pas accessibles et seules des données connexes le sont. Nous utilisons une approche par méta-apprentissage afin de déterminer si les méta-informations apprises à partir de messages issus de médias sociaux, finement annotés en émotions, peuvent produire de bonnes performances une fois utilisées sur des messages issus de conversations, étiquetés en émotions avec une granularité différente. Nous mettons à profit l’apprentissage sur quelques exemples (few-shot learning) pour la mise en place de ce scénario. Cette approche se montre efficace pour capturer les méta-informations d’un jeu d’étiquettes émotionnelles pour prédire des étiquettes jusqu’alors inconnues au modèle. Bien que le fait de varier le type de données engendre une baisse de performance, notre approche par méta-apprentissage atteint des résultats décents comparés au référentiel d’apprentissage supervisé.
In this paper, we place ourselves in a classification scenario in which the target classes and data type are not accessible during training. We use a meta-learning approach to determine whether or not meta-trained information from common social network data with fine-grained emotion labels can achieve competitive performance on messages labeled with different emotion categories. We leverage few-shot learning to match with the classification scenario and consider metric learning based meta-learning by setting up Prototypical Networks with a Transformer encoder, trained in an episodic fashion. This approach proves to be effective for capturing meta-information from a source emotional tag set to predict previously unseen emotional tags. Even though shifting the data type triggers an expected performance drop, our meta-learning approach achieves decent results when compared to the fully supervised one.
Les marqueurs de relation conceptuelle sont un moyen efficace de détecter automatiquement en corpus des Contextes Riches en Connaissances. Dans le domaine de la terminologie ou de l’ingénierie des connaissances, les Contextes Riches en Connaissances peuvent être utiles pour l’élaboration de ressources termino-ontologiques. Bien que la littérature concernant ce sujet soit riche, il n’existe pas de recensement systématique ni d’évaluation à grande échelle des marqueurs de relation conceptuelle. Pour ces raisons notamment, nous avons constitué une base de marqueurs pour les relations d’hyperonymie, de méronymie, et de cause, en français. Pour chacun de ces marqueurs, son taux de précision est proposé pour des corpus qui varient en fonction du domaine et du genre textuel.