Catherine Thompson
2019
Analyse faiblement supervisée de conversation en actes de dialogue (Weakly supervised dialog act analysis)
Catherine Thompson
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Nicholas Asher
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Philippe Muller
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Jérémy Auguste
Actes de la Conférence sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN) PFIA 2019. Volume II : Articles courts
Nous nous intéressons ici à l’analyse de conversation par chat dans un contexte orienté-tâche avec un conseiller technique s’adressant à un client, où l’objectif est d’étiqueter les énoncés en actes de dialogue, pour alimenter des analyses des conversations en aval. Nous proposons une méthode légèrement supervisée à partir d’heuristiques simples, de quelques annotations de développement, et une méthode d’ensemble sur ces règles qui sert à annoter automatiquement un corpus plus large de façon bruitée qui peut servir d’entrainement à un modèle supervisé. Nous comparons cette approche à une approche supervisée classique et montrons qu’elle atteint des résultats très proches, à un coût moindre et tout en étant plus facile à adapter à de nouvelles données.
Apprentissage faiblement supervisé de la structure discursive (Learning discourse structure using weak supervision )
Sonia Badene
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Catherine Thompson
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Nicholas Asher
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Jean-Pierre Lorré
Actes de la Conférence sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN) PFIA 2019. Volume II : Articles courts
L’avènement des techniques d’apprentissage automatique profond a fait naître un besoin énorme de données d’entraînement. De telles données d’entraînement sont extrêmement coûteuses à créer, surtout lorsqu’une expertise dans le domaine est requise. L’une de ces tâches est l’apprentissage de la structure sémantique du discours, tâche très complexe avec des structures récursives avec des données éparses, mais qui est essentielle pour extraire des informations sémantiques profondes du texte. Nous décrivons nos expérimentations sur l’attachement des unités discursives pour former une structure, en utilisant le paradigme du data programming dans lequel peu ou pas d’annotations sont utilisées pour construire un ensemble de données d’entraînement “bruité”. Le corpus de dialogues utilisé illustre des contraintes à la fois linguistiques et non-linguistiques intéressantes qui doivent être apprises. Nous nous concentrons sur la structure des règles utilisées pour construire un modèle génératif et montrons la compétitivité de notre approche par rapport à l’apprentissage supervisé classique.
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