Abstract
La génération du langage naturel pour le dialogue oral homme-machine pose des contraintes spécifiques, telles que la spontanéité et le caractère fragmenté des énoncés, les types des locuteurs ou les contraintes de temps de réponse de la part du système. Dans ce contexte, le problème d’une architecture rigoureusement spécifiée se pose, autant au niveau des étapes de traitement et des modules impliqués, qu’au niveau des interfaces entre ces modules. Afin de permettre une liberté quasi-totale à l’égard des démarches théoriques, une telle architecture doit être à la fois modulaire (c’est-à-dire, permettre l’indépendance des niveaux de traitement les uns des autres) et portable (c’est-à-dire, permettre l’interopérabilité avec des modules conçus selon des architectures standard en génération du langage naturel, telles que le modèle RAGS - « Reference Architecture for Generation Systems »). Ainsi, dans cet article on présente de manière concise l’architecture proposée, la comparant ensuite au modèle RAGS, pour argumenter les choix opérés en conception. Dans un second temps, la portabilité de l’architecture sera décrite à travers un exemple étendu, dont la généralité réside dans l’obtention d’un ensemble de règles permettant de plonger automatiquement les représentations des informations de notre architecture vers le format du modèle RAGS et inversement. Finalement, un ensemble de conclusions et perspectives clôturera l’article.