Virginie Roland


2020

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Imprécision dans la production des voyelles : un potentiel marqueur infraclinique dans la maladie de Parkinson (Imprecision of vowel production: a potential subclinical marker in Parkinson’s disease)
Virginie Roland | Véronique Delvaux | Kathy Huet | Myriam Piccaluga | Bernard Harmegnies
Actes de la 6e conférence conjointe Journées d'Études sur la Parole (JEP, 33e édition), Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN, 27e édition), Rencontre des Étudiants Chercheurs en Informatique pour le Traitement Automatique des Langues (RÉCITAL, 22e édition). Volume 1 : Journées d'Études sur la Parole

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui affecte le système neuro-moteur. Une grande variété de troubles de la parole, généralement regroupés sous les termes de dysarthrie hypokinétique, peuvent apparaitre. Dans cette contribution, nous présentons les résultats d’une étude acoustique comparative de la production de voyelles par 63 locuteurs MP dysarthriques et non dysarthriques, avec 35 locuteurs sains. Notre objectif est d’étudier la production de voyelles isolées afin de répondre à la question : l’imprécision dans la production des voyelles peut-elle être considérée comme un marqueur infraclinique de la dysarthrie ?

2016

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Dynamique phonétique et contrôle moteur dans la maladie de Parkinson: analyse du contrôle de la production des glides (Speech dynamics and motion control in people with Parkinson’s disease: analysis of glides’ production)
Virginie Roland | Véronique Delvaux | Kathy Huet | Myriam Piccaluga | Marie-Claire Haelewyck | Bernard Harmegnies
Actes de la conférence conjointe JEP-TALN-RECITAL 2016. volume 1 : JEP

Nous nous interrogeons quant à la possibilité d’identifier les difficultés de contrôle du mouvement chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP) à partir de l’étude de leurs comportements dans la production de sons de parole nécessitant des mouvements continus des articulateurs supralaryngés (logatomes VCV, où C est un glide). Notre hypothèse est que les parkinsoniens présentent des modifications dans leur dynamique de mouvement par rapport à des personnes sans pathologie lors de la production. A cette fin, sont étudiés des sons de parole recueillis hors contexte communicationnel auprès de neuf personnes porteuses de la MP et de dix sujets sains. Les analyses révèlent des différences entre les deux groupes, notamment en ce qui concerne l’espace articulatoire, l’amplitude des mouvements et leur localisation dans le plan F 1-F2. On note par ailleurs qu’un point-cible est préservé lors de l’émission de logatomes : le centre du glide.