Nicolas Franck


2021

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Investigating non lexical markers of the language of schizophrenia in spontaneous conversations
Chuyuan Li | Maxime Amblard | Chloé Braud | Caroline Demily | Nicolas Franck | Michel Musiol
Proceedings of the 2nd Workshop on Computational Approaches to Discourse

We investigate linguistic markers associated with schizophrenia in clinical conversations by detecting predictive features among French-speaking patients. Dealing with human-human dialogues makes for a realistic situation, but it calls for strategies to represent the context and face data sparsity. We compare different approaches for data representation – from individual speech turns to entire conversations –, and data modeling, using lexical, morphological, syntactic, and discourse features, dimensions presumed to be tightly connected to the language of schizophrenia. Previous English models were mostly lexical and reached high performance, here replicated (93.7% acc.). However, our analysis reveals that these models are heavily biased, which probably concerns most datasets on this task. Our new delexicalized models are more general and robust, with the best accuracy score at 77.9%.

2020

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Investigation par méthodes d’apprentissage des spécificités langagières propres aux personnes avec schizophrénie (Investigating Learning Methods Applied to Language Specificity of Persons with Schizophrenia)
Maxime Amblard | Chloé Braud | Chuyuan Li | Caroline Demily | Nicolas Franck | Michel Musiol
Actes de la 6e conférence conjointe Journées d'Études sur la Parole (JEP, 33e édition), Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN, 27e édition), Rencontre des Étudiants Chercheurs en Informatique pour le Traitement Automatique des Langues (RÉCITAL, 22e édition). Volume 2 : Traitement Automatique des Langues Naturelles

Nous présentons des expériences visant à identifier automatiquement des patients présentant des symptômes de schizophrénie dans des conversations contrôlées entre patients et psychothérapeutes. Nous fusionnons l’ensemble des tours de parole de chaque interlocuteur et entraînons des modèles de classification utilisant des informations lexicales, morphologiques et syntaxiques. Cette étude est la première du genre sur le français et obtient des résultats comparables à celles sur l’anglais. Nos premières expériences tendent à montrer que la parole des personnes avec schizophrénie se distingue de celle des témoins : le meilleur modèle obtient une exactitude de 93,66%. Des informations plus riches seront cependant nécessaires pour parvenir à un modèle robuste.